Londres soir 4

4e soir du Celebration Tour, Londres, 18 octobre.

La première partie commence vers 19:30 avec la DJ Honey Dijon (comme le 15 oct). Elle termine vers 20:10 ce qui était de bonne augure. Nous attendons alors le début du show, vers 20:50 (comme la veille). A l’heure dite, rien. Des personnalités comme Rita Ora ou un présentateur de Britains got talent viennent s’assoir au premier rang face au catwalk. Ah j’avoue que j’aurai volontier échangé ma place. 21h rien. 21:10, le public des gradins tente une ola d’impatience, mais 2 tours et puis s’en va. 21:20 tjs rien.
Il faudra encore 21:25 avant que Bob the dragqueen fasse son entrée, dans la fosse comme chaque soir. A Londres, tout est assis, il peut donc de déambuler facilement (comment va-t-il faire à Paris et ailleurs? Avec des ouvreuses), accompagné d’un cameraman. Je précise que ce caméraman sera présent tout au long du show, sur scène, car il filme en direct pour les écrans géants.
Parlons caméras, il y en a plusieurs dont des robotisées : une bien grosse qui tourne aux pieds de la scène centrale + une sur bras articulé, une autre sur bras articulé au début du catwalk central, le caméraman qui est sur la scène, un autre le long de la barrière du catwalk, et bien-sûr qq autres plus loin dans la salle.
Donc, M a débarqué sur scène vers 21:35. Et le show se déroule parfaitement. Je ne refais pas le détail de la setlist qui ne varie pas d’un iota. Sur Vogue et la prestation de voguing de certains danseurs, elle fait monter sur scène l’actrice Julia Fox (pour moi, inconnue au bataillon). À 22:30, elle termine le tableau avec Crazy for you. En Angleterre, avec leur curfew à 23h, on se demande ce qui va suivre. Officiellement elle n’a plus qu’une 1/2h et il reste quasiment la moitié du show à jouer. Va-t-elle couper des chansons, enchainer les titres à la va-vite? L’interlude Beast within commence. Puis s’enchaine Die another day, etc… Sa voix parait quelque peu voilée sur Mother&father. Arrive I will survive, et son discours. « Oh! Tu es en retard, maman, enchaine stp! » et non, elle y va tranquille sans forcer. Elle se permet même de reprendre une partie de la chanson car, jouant et chantant en live, elle s’est rendue compte d’une fausse note (une histoire de bémol plutôt que diese). 23:05, elle termine Don’t cry for me Argentina. Là on se dit tous, c’est fini.
Et ben non, show must go on. Bedtime story arrive. Puis les autres. A la fin de Rain, il est 23:15. Billie Jean/Like a virgin retentit. La salle va-t-elle couper le son et tout rallumer. Que nenni. Elle terminera le show coute que coute (en parlant de couter, je pense qu’ils ont du payer l’amende de dépassement de temps).
On sort stresser car on s’attendait à un show écourté, un show coupé pour rappel à l’ordre britannique. On sort en même temps soulagé d’avoir vu le show dans sa totalité.
Pour ceux qui espèrent encore, Celebration/Music est une musique de fond, elle ne chante pas, pas en live. C’est plutôt sa façon de dire « thank you, goodnight ». On regrettera tous que cette dernière ne soit pas plus longue car 100 fois préférée à Bitch machin.

Alors quoi penser du spectacle? Et Bob l’éponge? Je l’ai dit précédemment, la première m’a un peu décontenancé car je ne m’attendais pas à devoir triturer mon petit cerveau : il y a des références à ces anciennes prestations, ou clips, partout. Quand ce n’est pas un détail comme les bottes du dernier tableau du SST, ou une évocation non dissimulée à la choré avec les chaises de Keep it together, ou les manteaux de Holiday du GS,… Le voir 1 fois est formidable. J’ai la chance de le voir plusieurs fois et de mieux assimiler, soir après soir, tous ces détails.
Alors après, la setlist? On aura tous notre opinion, nos voeux réalisés ou pas, nos joies et déceptions. Certains qualifient cette tournée de bests off. Je ne suis pas d’accord. Le RIT était plus bests off. Ce nouveau spectacle est plutôt un hommage à ses 40 ans de carrière. Les chansons sont choisies plus pour illustrer sa vie, sa personnalité. Ok il va manquer Express yourself, ou encore Substitute for love. J’avais très peur du Hung up with Tokisha (heureusement elle n’est qu’en intro, ouf).
Si je devais choisir mes moments préférés : Nothing really matters bien-sûr, Open your heart (surtout qu’elle était juste devant moi, à un mètre), Live to tell (très très fort en émotions), Like a prayer (enfin une nouvelle interprétation scénique), surpris par Erotica/You thrill me (même si en playback), et Ray of light (archi punchy). Quant à ceux que j’ai moins bien aimé, on va dire que le spectacle de voguing est trop long à mon goût (et pourtant j’adore Vogue), la partie grands chapeaux (je ne suis pas fan des cowboys, et des sorcières de Salem) mais cela vient peut-être des costumes…
Et que dire de Bob. Je n’étais pas chaud avant le spectacle. Maintenant, je trouve son personnage drôle et il est un peu le maître de cérémonie, le conteur du spectacle. Il n’en fait pas des tonnes, même si lesdragqueens ont tendance à trop en faire.
Je vais me répéter mais ce spectacle est superbe pour un non-fan qui veut découvrir Madonna, voir son univers scénique et la puissance qu’elle dégage. Mais pour les archi fans, comme bcp sur NOM, et ailleurs, il faut être préparé et bien revoir ses classiques. Je vous invite à revoir les différentes tournées avant de venir assister à ce Celebration Tour. Personnellement, les références au BAT et GS sont flagrantes, les autres dans certains détails.

Maintenant, je vais faire un break jusqu’à Paris😉.

Anvers et contre tout!!! Oui, je sais elle était facile, celle-là!

oui @into je vais à Anvers pour les 2 soirs et c'est vraiment excitant !